Après celle d’Arnaud Sanchez, en novembre 2018, le tour est venu à un député français, Bruno Fuchs, de sortir des inepties sur le Chef de l’Etat gabonais et son état de santé sans preuves aucunes.
Bruno Fuchs, député français du Mouvement démocrate, a récemment fait une sortie tant calamiteuse qu’infondée sur les capacités d’Ali Bongo Ondimba a dirigé le pays depuis plusieurs mois. Réuni au sein de l’hémicycle français le 8 juillet dernier, le député a choisi de briller négativement devant ses collègues et le ministre des Affaires étrangères, venu répondre aux questions africaines.
Posant des questions sur la santé du Président gabonais et la possible assignation à domicile de l’opposant Jean Ping, des questions jugées déplacées et sans intérêt, Fuchs va simplement être ignoré. Un fait pour lequel il va se sentir humilié le poussant à faire une déclaration illégitime sur la gouvernance du Gabon. « Au Gabon, le chef de l’Etat n’est plus en capacité de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé » a t-il déclaré.
Cette sortie sans doute ridicule quand on sait que le Président gabonais a recouvert la santé depuis plusieurs mois déjà et de nombreuse sorties effectuées en sont la parfaite illustration. Présent sur la scène publique depuis la crise sanitaire, Ali Bongo Ondimba a multiplié des sorties médiatiques, réceptionné des cargaisons permettant de lutter contre la Covid-19, entretenu et présidé, par visioconférence, des conseils de ministre et des conférences de la sous-région en sa qualité de président en exercice de la CEMAC.
Comment comprendre une telle déclaration venant d’un élu du peuple français ? Sur quoi se base t-il ? Certainement une tentative de déstabilisation de la part du député. Que cela ne tienne, les institutions de la République sont en place, fonctionne bien et sont dirigées de mains de maître par le Chef de l’Etat, aidé de son gouvernement et de ses collaborateurs.
Des fois, vos sorties sont encore plus désastreuses que celles de certains députés français. A Ntare Nzame !!!
Le plus marrant dans votre courroux, c’est que la personne que vous défendez ne montre pas des signes qui pourraient prétendre le contraire sur son état. Malgré le fait que tous ces apôtres le disent vivant et en bonne forme, il n’y a personne en dehors de ce cercle qui soit capable de le confirmer.
Ali Bongo est en cela devenu une sorte de « président apostolique » dont l’existence n’est réelle qu’à travers les « assurances » qu’en donnent ses disciples. Et ces « assurances » se résument en des affirmations gratuites ; c’est-à-dire : sans preuves de leur effectivité et, aussi, à travers une sorte de « vidio-gouvernance » qui est devenu la seule et unique manière de dire aux Gabonais et au reste du monde qu’Ali gouverne.
Mais, soit-il dit entre nous, quel est le sérieux d’une situation où un homme qui est investi de la puissance publique et qui est garant des institutions de tout un pays, de tout un peuple, de toute une Nation, ne paraît plus en publique que par des dérobades pendant que les rumeurs sont persistantes quant à son incapacité et que personne d’autre que le petit cercle restreint autour de lui est seul témoin de son excellente santé ?
Des deux choses l’une : ou Ali Bongo fait la preuve de sa bonne santé en allant à la rencontre des Gabonais comme il s’est souvent plu à le faire du temps où il avait tous ses moyens ; ou il publie son bulletin de santé obtenu dans des conditions qui rassurent.
Or, rien de tout ça n’est fait. On assiste plutôt à un acharnement jusqu’à l’absurde à vouloir démontrer à travers des photos et des vidéos muettes qu’Ali Bongo travaille d’arrache-pied. Mais on ne gouverne pas un pays à travers les réseaux sociaux. Ça ne s’est jamais vu nulle part ailleurs qu’au Gabon sous Ali.
Je me souviens qu’il fut un moment où on disait de Jean Ping qu’il était « président de Facebook », ceci pour mieux railler le seul moyen de communication (les réseaux sociaux) dont peut disposer quelqu’un qui est assigné à résidence.
Aujourd’hui que se passe-t-il ? Ali Bongo serait-il lui aussi devenu quelqu’un d’assigné à résidence pour être devenu le « président de Facebook » comme Jean Ping ?
Pourquoi aucun journaliste ne peut l’approcher ? Pourquoi ces apparitions par des écrans interposés ? Pour des photos qui donnent tout lieu de penser à des mises en scènes ?
Il y a là tout un tas de questions multiples et variées auxquelles vous devriez donner des réponses avant de vous répandre en injure sur des gens qui s’interrogent.
Qu’est-ce qu’on appelle une sortie foireuse ? Les Français doivent seulement intervenir chez nous pour sauver des régimes. Mais ils ne peuvent, comme la majeure partie des gabonais eux-mêmes le font en ce moment, se poser des questions de savoir de qui se passe chez nous.