La députée française d’origine gabonaise Daniella Obono aurait fait comme son patron de la situation au Gabon un sujet d’actualité.
Sauf que Daniella Obono et Jean-Luc Mélenchon s’avancent sur un terrain glissant en totale méconnaissance des faits.
Instrumentalisés à coup de billets de banque par le candidat malheureux à l’élection présidentielle d’août 2016 Jean Ping, pour semble-t-il faire évoluer sa situation pourtant claire. Depuis les élus de la France insoumise se ridiculisent et tiennent des propos qui s’apparentent à des pétards mouillés, tellement ils infondés.
Dans cette histoire, le plus surprenant c’est la position Daniella Obono qui fait preuve d’amateurisme et d’immaturité politique.
Car comment comprendre qu’elle qui est membre de la commission des Lois à l’Assemblée Nationale Française puisse soutenir un débat aussi vide de sens sur le plan juridique.
Faut-il rappeler à Daniella Obono que la fonction présidentielle est encadrée par un cadre juridique bien spécifique. Ali Bongo Ondimba est bel et bien à la tête du Gabon, depuis ses ennuis de santé le numéro un Gabonais n’a manqué à aucune obligation constitutionnelle, il respecte scrupuleusement les traditions républicaines, il est présent sur la scène nationale comme internationale. La gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 en est la preuve manifeste.
Le Gabon n’est pas en crise, les institutions fonctionnent normalement, le gouvernement est à pied d’œuvre quotidiennement, alors au nom de quoi parlons-nous d’incapacité ?
Mais si l’on y pense, fallait-il attendre mieux d’Obono qui pour remporter un pari lancé par un humoriste avait placé un mot argot en plein débat à l’assemblée nationale ? Un fait qui avait en son temps suscité la consternation des français.
Sur la question de Jean Ping, il est à noter qu’aucun Gabonais n’est au-dessus de la loi. Jean Ping est englué dans une procédure judiciaire qui suit son cours et est en ce moment en instruction, il est donc normal que pour nécessité d’enquête, il demeure présent sur le territoire, à la disposition de la justice.Les élucubrations de M. Fuchs comme quoi Jean Ping serait assigné à résidence sont complètement déconnectées de la réalité. Il n’en est rien.
Jean Ping est libre de ses mouvements. Le silence de Jean Ping est plutôt dû au fait qu’il soit de plus en plus isolé, enfermé dans une logique qui a fini par fatiguer tout le monde.
Cessez d’écrire qu’il est le candidat malheureux. Vous n’avez même plus honte d’écrire des bêtises. Le candidat malheureux c’est bien le défunt BOA.
Vous avez fait d’un démon (BOA) un saint. Et ça c’est très grave…