Très optimiste, Rose Ossouka Raponda donne rendez-vous au début de l’année de 2021 pour la reprise des activités économiques. Du secteur de l’agriculture en passant par la pêche et le bois, elle décline une vision stratégique pour faire face aux défis actuels.
Son premier combat est de renouer avec la croissance avec un taux fixé entre +2 et 3 % du PIB après cette crise sanitaire relative à la Covid-19. Cette économiste chevronnée explique que la multiplication des zones économiques spéciales pourra faire émerger un tourisme vert et haut-de-gamme et créer des milliers d’emplois directs et indirects pour les jeunes.
Réformes profondes
Pour atteindre ses objectifs, la diplômée de l’Institut gabonais de l’économie et des finances entend faire de profonds changements dans l’administration.
Il s’agit de la réforme de l’Agence Nationale de Formation et de Perfectionnement Professionnels (ANFPP), création de nombreux établissement de formation professionnels (dans le secteur de la santé, du bois, etc.), révision et harmonisation des curricula et des parcours de formation, etc