Un homme averti en vaut deux. Les militaires n’ont plus droit à certaines pratiques jugées peu orthodoxes. Selon commandant en chef de la gendarmerie nationale, Yves Barassouaga, ceux qui braveront la loi seront jetés en prison.
Une déclaration de taille qui surprend beaucoup de civils. Les actes d’extorsion d’argent, de corruption et de maltraitance seront réprimés. Le commandant en chef de la gendarmerie nationale, Yves Barassouaga, a annoncé comme mesure à l’occasion d’une cérémonie de prise de contact avec les agents de la gendarmerie nationale, le mardi 8 septembre 2020. « La réinstauration des jours de prison pour tout militaire puni d’arrêts de rigueur », previent t-il.
Il a précisé par la suite, que « ces jours de privation de liberté seront exécutés dans les locaux de la police militaire pour les personnels du Grand Libreville et pour la compagnie de l’Estuaire. Pour les autres unités de l’intérieur du pays, nous sommes en étude ».