L’opposition gabonaise ne semble pas digérée la nomination de Rose Christiane Ossouka Raponda à la tête du gouvernement. Le caractère phallocratique de cette classe politique se traduit par un langage misogyne contre le Premier ministre.
Des attaques de tout bord et des critiques sur son physique émeuvent même certains parlementaires qui n’ont pas hésité à dénoncer ce qu’il considère comme abusif. « Certains ici ne digèrent toujours pas le fait qu’une femme ait été nommée premier ministre. En tant que député, j’ai été choquée des propos et des commentaires de certains de mes collègues lors du discours de politique générale », s’indigne une députée indépendante, élue du Woleu-Ntem.
Face à ces dérives, des analystes politiques exigent plus d’élégance pour les principes de la démocratie. Ils condamnent et mettent en lumière l’influence sociale. Dans un autre registre, ces experts jettent l’opprobre sur l’opposition. D’après eux, du côté de l’opposition la moyenne d’âge est plus élevée et les femmes sont quasi-inexistantes ».
Ce qu’il faudra retenir, Au Gabon, la condition des femmes a manifestemen fait des progrès et la nomination de Rose Christiane Ossouka Raponda a sonné comme une révolution.