De nombreux salariés gabonais de la multinationale Schlumberger, spécialisée dans les services pétroliers risquent de perdre leur emplois suite aux décisions de ladite entreprise de se séparer de 80.000 employés, ce 18 septembre 2020.
En raison de e de la crise du coronavirus, l’entreprise, qui emploie plus de 80.000 personnes à travers le monde, a annoncé devoir se séparer d’un quart de ses effectifs.
«Nous sommes inquiets à ce jour, car si l’activité ne reprend pas, Schlumberger va devoir licencier à partir d’octobre – novembre», témoigne un employé gabonais de la multinationale. À Port-Gentil, où seuls travaillent encore les départements de la partie production de la multinationale, la plupart des employés ont été mis en chômage technique fin avril.
Fin octobre – début novembre, soit à la fin des trois mois renouvelables prévus pour ce type de chômage, des licenciements sont très probables. Schlumberger a même déjà proposé une indemnité de départ pour tout salarié qui souhaiterait s’en aller volontairement.
Pour le deuxième trimestre 2020, Schlumberger a annoncé une perte nette de 3,43 milliards de dollars, soit une baisse de 35% de ses revenus.