La question de la dette intérieure continue de défrayer la chronique au Gabon et d’agiter plusieurs questions. Alors que depuis une semaine le gouvernement a pris des décisions dans ce sens, le silence de certains acteurs en dit long. Au regard de l’audit fait, la pratique de certaines entreprises sont jugées malsaines. Plus de 2/3 de la dette ne sont pas justifiées, selon le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin.
A ce moment de relance économique où tous les efforts sont concentrés vers l’optimisation des ressources, il n’est pas normal de pas entendre certaines voix autorisées telles que la Confédération Patronale Gabonaise (CPG). Le silence du Conseil gabonais du patronat (CGP) de Francis Jean-Jacques Evouna et la CPG Alain Ba Oumar dans l’annulation 241 milliards de dette fictive ne peut être que complice.
Face à cette situation, les organisations patronales devraient avoir la pudeur de congédier les entreprises membres de leur groupement qui ont tenté de voler l’Etat. Francis Jean-Jacques Evouna et Alain Ba Oumar devraient prendre les précautions nécessaires.
Pour rappel, en 2017, la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) avait entamé des négociations avec une banque internationale de premier rang pour un paiement cash de l’ensemble des créances dues à ses membres sous réserve de l’accord signé avec l’État gabonais. Avait-elle examiné les dossiers avant de lancer cette procédure ?
En mai, Jean Jacques Evouna invitait le gouvernement à opter « pour le règlement total de la dette intérieure ». Avait-il lui aussi étudié les dossiers de ses adhérents ?. Les malversations et les facturations fictives aux fins de gonfler le niveau de la dette intérieure mises à nu par la Taskforce sur la dette intérieure semblent déranger plus d’un.
L’annulation de 241 milliards de dette devrait interpeller les responsables des organisations patronales à plus de rigueur et de vigilance