La politologue et coordinatrice pour une partie de l’Afrique centrale d’Amnesty International, Delphine Lecoutre a consacré deux articles aux militants de la diaspora d’opposition du Gabon en France. Elle est revenue sur leur mouvement d’action et leur obsession aux réseaux sociaux.
Dans cette analyse, elle met en relief les sorties désastreuses de cette opposition qui n’hésite pas à manipuler les populations locales. » Ils adoptent des propos diffamatoires en s’en prenant directement aux gens du régime, n’hésitant pas à parler de leur vie personnelle. Ils n’hésitent pas non plus à multiplier la diffusion de fake news, ce qui porte atteinte d’ailleurs à leur crédibilité. Ils vont même jusqu’à dire qu’Ali Bongo est mort, et à chaque fois qu’ils le voient à la télévision, ils disent que ce n’est pas lui, que c’est un sosie « ., relève t-elle au micro de Rfi.
Cette partie de l’opposition qui vit à l’étranger n’est pas représentative, selon la chercheuse. Pour elle, c’est ceux qui sont sur le terrain qui sont plus courageux. Ces soi disant activistes n’entretiennent que de fausses rumeurs derrière leurs ordinateurs.
Sans contredire le propos de la journaliste Carine Frenck, qui a qualifié d’« atone » l’opposition au Gabon, Delphine Lecoutre a d’emblée dirigé le tir vers les activistes de la diaspora gabonaise en France, dont le bruit qu’ils font sur les réseaux sociaux est inversement proportionnel à leur importance numérique et politique.