Enfin, Le patron de la CPG, Alain Bâ Oumar s’est prononcé sur la dette fictive après un silence de plusieurs jours. Une sortie qui rassure une partie de l’opinion publique restée sceptique au mutisme du patronat. » J’attend la publication de la liste des entreprises qui ont abusivement tenté de se faire payer des créances imaginaires au frais du contribuable « , avance t-il au micro du quotidien, L’Union de ce mercredi 14 octobre 2020.
Les diatribes contre lui et Francis Jean-Jacques Evouna sur la dette fictive commencent à faire leurs effets. sa parole était attendue dans ce qui est considérée come le plus gros scandale financier au Gabon. Il a condamné, sans équivoque, les pratiques auxquelles se sont livrés certaines entreprises qui ont tenté, indument, de se faire payer par l’Etat des créances imaginaires. « La CPG, dont l’attachement aux valeurs d’intégrité et de bonnes pratiques est clairement affirmé dans son Code d’éthique auquel a souscrit chacun de ses membres, ne saurait encourager dans ses rangs de telles pratiques », déclare Alain Bâ Oumar.
Par ailleurs, il a appelé à la publication de la liste des entreprises indélicates, pour ne pas dire franchement véreuses. « Nous attendons la publication officielle de la liste des entreprises concernées par cette annonce », assure-t-il.
Désormais, tous les regards se tournent vers l’autre grand responsable du patronat gabonais, le président de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG), Jean-Jacques Evouna.