La majeure partie de Gabais sont satisfaits suite aux mesures d’allégement liées à la covid19. Ils se réjouissent de l’assouplissement du couvre-feu, de la reprise des vols synonyme de la relance de l’activité économique. Malgré ces essor, une partie de l’église continue de défier les autorités locales.
Le gouvernement a annoncé la réouverture des églises et mosquées, une réouverture assortie de nombreuses conditions : un seul jour de culte par semaine, il faut un test Covid négatif pour participer à un culte et les offrandes ainsi que la communion sont interdites. Le non-respect de ces mesures est passible d’une amende de 5 millions de FCFA, rapporte Rfi.
Le pasteur Georges Bruno Ngoussi de l’église Nazareth est l’un des leaders religieux qui menaçait d’ouvrir son église le 25 octobre avec ou sans l’autorisation de l’État. Après l’annonce du gouvernement, il se dit déçu: « Je suis très, très triste, mais je dis aussi que le 25 octobre nous allons ouvrir nos lieux de culte ». À la menace du payement de 5 millions de FCFA, il ajoute: « Ou bien les gens auront 5 millions ou alors, les prisons seront ouvertes, largement, pour contenir toutes les populations chrétiennes ou croyantes ».
Quant à QYoussouf Nziengui, membre du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, il semble plus modéré. « C’est un grand pas d’avoir ouvert nos mosquées. Nous remercions les autorités pour cette évolution », a-t-il déclaré.
Les chrétiens veulent toujours ouvrir leurs églises le 25 octobre, mais le gouvernement a prévenu que ces mesures n’entrent en vigueur que le 30 octobre.