A force de s’habituer aux écarts, one ne connaît plus les limites, c’est qui est sans doute arrivé à l’archevêque de Libreville, Jean Patrick Iba-Ba qui défie à tort l’autorité étatique. L’ouverture unilatérale des lieux de culte ne serait sans conséquence dans un État de droit, car les dispositions de la loi gabonaise prévoient des mesures coercitives pour ceux qui la violent.
Depuis, un mois, les commentaires fusent de partout et le dernier communiqué du gouvernement sur les mesures sanitaire liées à la covid19 a rajouté une couche sur les tensions entre une partie de l’église et le ministre de l’Intérieure. Tous les citoyens sont égaux devant la loi et tout individu qui essayera de saper l’unité nationale et la stabilité du pays en récoltera les conséquences affreuses.
Selon l’article 249-1 du code Pénal gabonais « Quiconque expose directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entrainer des mutilations ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus tard et d’une amende de 5 000 000 francs au plus. » Avant de poursuivre
« Les personnes morales déclarées responsables pénalement dans les conditions prévues à l’alinéa ci-dessus sont punies d’une amende de 30 000 000 de francs au plus outre les peines complémentaires prévues à l’article 26 du présent code. »
Des risques que semblent prêt à courir certains leaders religieux qui refusent toute forme de dialogue, motivés par une certaine opinion publique et par la convergence des luttes.