Le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda vient de passer 100 jours à la tête du gouvernement. Une occasion pour les citoyens de faire le bilan au débit du parcours. Les opinions varient et fusent de partout. Une grande majorité a une attitude favorable auprès de la première femme devenue premier ministre au Gabon. Une révolution dans l’histoire politique du pays. Cette montée en puissance n’est que l’incarnation d’une volonté politique qui s’engage à promouvoir la femme.
Après cent jours, un bon nombre pense qu’il est très tôt de donner un avis complet, cependant, il pense que Rose Christiane Ossouka Raponda est sur la voie suite aux réformes engagées pour la relance économique. Par ailleurs, sa fermeté et sa constance dans la ligne directrice du gouvernement sur les mesures prises pour la riposte sur la Covid19 a été aussi saluée par plusieurs citoyens. Le Gabon est l’un des pays en Afrique où le taux de contamination et de mortalité est le moins élevé. C’est pourquoi, plusieurs organisations internationales ont adressé des remerciements à Libreville en raison de la réponse efficace adoptée les autorités locales.
Sur le plan économique, même s’il n’a pas entamée l’audit sur la dette intérieure, elle reste constante dans ce combat pour la transparence et la gestion sobre que prône les siens.
Dans la politique étrangère du pays, Rose Christiane Ossouka Raponda suit les traces de l’actuel président. Ces efforts ont abouti à l’élection du Gabon au Conseil des Droits de l’homme en septembre 2020. Une victoire pour la démocratie qui balaie d’un revers de main les déclarations des pourfendeurs et certains détracteurs.
Nonobstant beaucoup de gens exigent une meilleure implication dans la gestion de la crise et une approche structurelle dans la politique de l’emploi des jeunes. Des critiques qui ne laisseront pas indifférentes à Rose Christiane Ossouka Raponda.