A la lecture du rapport provisoire du groupe de travail sur la relance de l’économie post pandémie Covid-19, il en ressort que l’atteinte des objectifs est conditionnée par plusieurs réformes économiques sectorielles. Un accent particulier devrait être mis sur les secteurs pétrolier, minier, bois et agricole.
Le secteur pétrolier
Dans le cadre du secteur pétrolier, les réformes viseront à disposer d’un secteur pétrolier allégé, d’avoir une stratégie claire d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, d’augmenter les capacités nationales de stockage et de réduire l’éparpillement des énergies et rechercher plus d’efficacité.
Le secteur minier
Il devrait bénéficier d’une diversification plus accrue. L’État gabonais envisage de reprendre le dialogue avec le groupe Eramet sur les réaménagements possibles de la convention minière, de résorber le problème d’énergie pour l’alimentation des usines minières du site d’Okondja, d’inviter la société de ciment Cimaf Gabon à concrétiser tous les engagements pris dans le cadre de son cahier de charge à compter du mois de juillet 2020.
Filière bois
Pour ce qui est de ce secteur, il est prévu une diversification des partenaires commerciaux et réduire l’exposition du pays au risque lié à la conjoncture internationale, dynamiser le marché intérieur (privilégier la production nationale dans le cadre de l’exécution de la commande publique, favoriser le recours au bois comme matériaux de construction y compris pour les écoles et les hôpitaux, etc.).
Agriculture
Dans le secteur agricole, l’on table sur accélération des réformes en cours (programme Graine, PDAR2, etc.), cela afin de constituer en urgence, un Fonds de développement agricole chargé de financer les opérateurs économiques pour les activités liées à l’installation, l’aménagement de parcelles, la production, la transformation et la vente des produits agricoles selon les modalités, spéculations et localisation arrêtées par le plan d’urgence agricole.