Ce vendredi 20 novembre 2020, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba presidera un Conseil des ministres. Une session qui se tiendra une fois de plus dans un contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19 avec 6 décès enregistrés en un mois mais surtout en plein scandale sur la dette intérieure révélée par le Presidence de la République elle-même.
S’achemine t-on vers un nouveau « Tsunali » au sein du gouvernement, de l’administration publique et même au sein de la présidence de la République? C’est la question qui taraude les esprits, surtout avec les récentes descentes de terrain du numéro un gabonais au cours de laquelle, il a pu constater l’incapacité du gouvernement à résoudre l’épineuse question de la dégradation de la route.
Un Conseil des ministres qui, crise sanitaire oblige, devrait se tenir par visioconférence sauf changement et qui devrait aussi aborder la question de la corruption notamment avec la découverte par la Task force sur la dette intérieure de fausses créances d’une valeur de 440 milliards de FCFA sur les 650 milliards audités.
Une éventualité qui laisse présager des possibles limogeage au sein de la Haute administration, surtout que lors d’une interview accordée au quotidien L’Union, le porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha avait assuré que « Le Président (…) sera intraitable avec les corrompus ».