Une initiative saluée par l’ensemble des travailleurs et les citoyens lambda qui ont magnifié les efforts du siège social de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab). Ce dernier a abrité le 19 novembre 2020 un exposé sur la sensibilisation aux cancers masculins notamment celui de la prostate. Alors que quelques semaines au préalable ladite structure s’était engagée dans le mois « d’Octobre Rose », pour sensibiliser sur les cancers féminins. Une action symbolique pour renforcer à nouveau sa responsabilité sociétale au bénéfice de ses collaborateurs.
Finie l’ère curative, bienvenu l’ère préventive, c’est ce qu’a compris la Caistab et particulièrement son directeur qui tire les ficèles depuis un bon moment dans la resposabilité sociétale. « Le cancer de la prostate reste le premier et seul cancer masculin pour lequel le dépistage est important, pour pouvoir le traiter. C’est pourquoi le cancer de la prostate a pris la place sur d’autres cancers » a déclaré le Dr OLAGUI Smith, chirurgien urologue et animateur de l’exposé.
Dans la plupart des cancers l’idée d’un dépistage a pour but la détection précoce, c’est-à-dire, détecter la maladie dans sa phase non agressive cliniquement, car dans 90% des cas on enregistre des formes de guérison. Durant cette phase le malade n’a absolument aucun signe clinique évocateur du cancer de la prostate, on dit qu’il est dans une phase asymptomatique. C’est justement à ce stade que le dépistage trouve tout son intérêt. Ne pas faire le dépistage, s’est s’exposer à ce que ce cancer initialement asymptomatique devienne symptomatique. Dès cet instant, les choses peuvent aller très vite.
Car l’existence d’un ou de plusieurs signes cliniques en dehors de la prostate, signe l’existence des lésions secondaires, qui se traduisent par une généralisation de la maladie. A ce stade, la maladie a déclenché pour nous le compte à rebours de la mort. À ce stade la guérison devient illusoire et la mort certaine. Aucun traitement ne pourra arrêter cette spirale infernale. Certains traitements palliatifs pourront être administrés afin, d’alléger le malade en prolongeant la vie de quelques mois, le plus souvent dans un état parfois humainement inacceptable pour le malade et même pour la famille, d’où l’intérêt et la place que doit prendre le dépistage dans notre pays, a précisé l’orateur.
Chez les personnes d’origines afro-caribéenne le dépistage du Cancer de la prostate est recommandé à partir de 45 ans. En effet, les hommes noirs ont plus de risques que les hommes blancs à cette même tranche d’âge.
« Les études ont montré que les cancers étaient beaucoup plus agressifs chez les sujets noirs à un âge plus jeune, c’est-à-dire entre 45 et 50 ans, par rapport aux sujets caucasiens. C’est dans cette tranche d’âge qu’il faut penser au dépistage » a affirmé le Dr OLAGUI Smith devant le personnel de la Caistab, assidu et ravi de recevoir des informations à distiller dans leurs communautés respectives.
Un exposé qui va ans doute inciter aux autres structures à aller dans le même sens , car la santé reste préoccupante.