Le ministre gabonais de l’Économie et des Finances, Jean Marie Ogandaga aurait fait des cadeaux de Noël de la somme de 8 milliards à Perenco et Total en cette fin d’année. Une accusation portée par les syndicats qui ont fait fuiter des documents confidentiels pour mettre à nu les pratiques de leur ministre de tutelle. Un scandale qui n’a pas encore livré ses derniers secrets dans un contexte où le gouvernement a envoyé un signal fort dans l’optimisation des ressources de l’État.
Sans fléchir les syndicalistes maintiennent leur position. Le chef des finances est soupçonné d’avoir offert des cadeaux de Noël des sociétés qui roulent sur l’or, car des majors du pétrole et de logistique. Pour ces premiers, l’accusé Jean Marie Ogandaga, pendant qu’il serre la vis pour l’obtention des primes aux agents, en sous-main, accordait des avantages à des entreprises.
Au Moins 8 milliards de francs Cfa, c’est le moment que le ministre a laissé filer. De ce fait, les dettes des entreprises françaises Total et Perenco auraient été considérablement revues à la baisse. Elles sont passées de 4,516 milliards de francs CFA à 700 millions de francs CFA pour Total et de 4,511 milliards de francs CFA à 150 millions de francs CFA pour Perenco. Soit des dégrèvements de 85 % par rapport au montant initialement dû pour la première et de 97 % pour la seconde.
Alors qu’en 2019 les deux entreprises françaises étaient prêtes à s’acquitter de leurs obligations fiscale, le ministre a changé la donne et protégeant ses multinationales à ne pas verser la totalité de leurs dues dans les caisses de l’État. Un acte qui ne saurait expliqué que par le chef des finances qui peine à donner des réponses logiques et cohérentes.
Ce qui justifie un manque pour le trésor Public gabonais de plus de 8 milliards de FCFA. En effet la transaction est gagnante pour les deux entreprises pétrolières au détriment du Trésor Public Gabonais.