Le co-président du Parti pour le changement (PLC) a été interpellé hier vendredi et placé en garde à vue. Selon des sources judiciaires, deux charges en particulier pèsent sur lui : détournement de biens saisis et recel.
Nicolas Nguema a été interpellé hier, vendredi 4 décembre, vers midi par des agents de la Direction du service de la contre ingérence militaire (communément appelé B2) et placé en garde à vue.
Il devrait être présenté à un juge lundi qui décidera ou non de sa mise en examen.
La Justice reproche à Nicolas Nguema d’avoir détourné des biens saisis, de les avoir conserver (recel) mais également d’en avoir revendu une partie.
A peine l’annonce de son interpellation a-t-elle été faite que le collectif d’opposants radicaux dont il est membre, Appel à agir, a crié à l’ « arrestation arbitraire », tentant d’expliquer celle-ci par les critiques que Nicolas Nguema aurait formulé contre le président Ali Bongo Ondimba suite à son AVC en octobre 2018.