En liberté provisoire depuis une semaine, Nicolas Nguema sera fixé sur son sort au cours des prochains jours. Il a été détenu suite à une plainte d’un opérateur chinois pour escroquerie, des faits qu’il aurait reconnu.
Selon des sources proches du dossier, l’ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 aurait été le bénéficiaire d’une transaction financière sur la vente d’une barge ancienne propriété du groupe Sericom de l’homme d’affaire Santullo. Un mélange des genre qui ne surprend pas dans le marigot politique gabonais où les opposants du jour sont des hommes d’affaires parfois véreux la nuit.
Le compte bancaire de son avocat Ange Kevin Nzigou aurait servi de transaction. Ce dernier aussi est dans de sales draps. Il craint le même sort que son client. Avec l’aide de certains médias il a enchainé des déclarations et des directs Facebook en vain.
Selon des déclarations d’un des proches de l’enquête recoupées, « Ange Kevin Nzigou ne les intéresse pas. Son compte à bien servi à la transaction et ils en ont la preuve, mais ils font un travail sérieux, lui s’amuse sur Internet en créant des affaires sur l’affaire, mais ça ne prend pas ».
Les présumés coupables cherchent à faire ce procès une affaire politique alors que l’opinion elle, reste objective.
Les récupérations politiques de cette affaire par le PLC n’ont fait que renforcer la présomption de culpabilité de Nicolas Nguema qui médite sur son sort futur en famille.
De Nicolas Nguema à Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, l’élection présidentielle de 2016 a vu naître une génération d’homme politique fort en thème parfois entretenu financièrement par Brice Laccruche Alihanga selon les termes de certains médias. Toutefois ce méli-mélo-mélo entre les discours publics et les affaires d’arrière-cours pose la problématique de l’éthique des hommes politiques gabonais.