Privés de salaires depuis le 21 septembre dernier suite à une décision du maire intérimaire Serge William Akassaga Okinda, les membres du cabinet de son prédécesseur, désormais écroué à sans famille pour détournement de fonds publics, ont décidé d’ester en justice l’édile intérimaire de la mairie centrale de Libreville.
Dans sa déclaration dont les propos ont été relayés par le quotidien L’Union, Symphore Ekomo Ekomo porte-parole dudit collectif, a clairement révélé attendre des réparations de l’autorité pour le préjudice qui leur aurait causé dans le cadre d’une présumée vengeance contre le maire sortant.
Alors qu’on pensait les relations plus détendues entre les membres du cabinet de Léandre Nzue et le maire actuel Serge William Akassaga Okinda, après leur rencontre du 24 novembre dernier, tout semble pourtant dépeindre une tout autre réalité. En effet, les deux clans sont définitivement en guerre. Pour preuve, le Collectif des membres du cabinet de l’ancien maire ont décidé d’ester en justice le maire intérimaire.
Selon le porte-parole dudit collectif, cette démarche vise à obtenir réparation pour le préjudice qui leur aurait été causé par Serge William Akassaga Okinda qui a suspendu leurs salaires depuis le 21 septembre dernier, soit plus de 3 mois déjà. Une privation illégale selon les requérants qui assure que cette mesure n’aurait pas respecté le parallélisme des formes en matière de texte reglementaire. « La mesure a été suivie d’effet sur la base d’une simple note de service, au mépris du principe hiérarchique des textes qui veut que seul un arrêté abroge un autre », a précisé Symphore Ekomo Ekomo.
Était-ce le cas dans l’affaire Léandre Nzue? La justice gabonaise est appelée à faire toute la lumière dans ce dossier qui n’a que trop duré surtout que l’élection du successeur de Léandre Nzue a déjà eu lieu.