Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de son traditionnel discours de vœux à la nation, a annoncé une campagne nationale de vaccination de masse contre le coronavirus. Une annonce qui fait débat auprès de nombreux compatriotes, au regard des expériences observées dans d’autres pays par rapport aux vaccins Covid-19.
Alors que la vaccination des populations contre le Covid-19 fait débat à travers la planète, les autorités gabonaises envisagent de faire vacciner leur population. L’annonce de cette décision a été faite par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours de vœux à la nation, le 31 décembre dernier. « La science progresse à grands pas. Des vaccins ont été élaborés et homologués. Je souhaite que les Gabonais soient parmi les premiers, en Afrique à en bénéficier », a indiqué Ali Bongo Ondimba dans son discours.
Cette annonce qui a pour but d’éradiquer la pandémie de Covid-19 fait débat au Gabon. De nombreux citoyens s’interrogent en effet sur le bien-fondé du Gabon de procéder à une telle opération de vaccination, alors que le nombre des cas de contamination ne dépasse pas les 100 cas journaliers. De même, idem pour le nombre des décès qui n’ont pas connu une augmentation exponentielle dans le pays en comparaison à d’autres pays.
En effet, avec 64 décès à la période décembre 2020, le Gabon est de loin dans la zone rouge en matière de coronavirus. Cette position confortable devant une pandémie qui fait des ravages ailleurs suscite forcément des questions. « La question du vaccin contre le coronavirus refait surface ! Je pense que notre gouvernement doit bien tourner les pouces avant d’engager le peuple Gabonais dans cette voie. Car nous avons tous vu ce qui s’est passé dans notre pays qui ont testé ces histoires de vaccin », nous a confié Alice Ndong.
Un avis non négligeable au regard du rejet de nombreux citoyens à travers le monde des vaccins contre le Covid-19. C’est le cas en Europe notamment en France sur qui le Gabon calque son modèle de gouvernance. Là-bas, environ 50% de la population est contre l’injection du vaccin. Ceci dit, lequel des vaccins sera administré aux populations gabonaises ?