L’apparition de vidéos montrant des jeunes filles du lycée Djoué Dabany montrant leur torse ou s’adonnant à des danses jugées obscènes a ému bon nombre de citoyens et a fait sortir le ministre de l’Éducation nationale de ses gongs. Si ce dernier a appelé à une sanction allant jusqu’à l’exclusion, il n’en demeure pas moins qu’il faudra une rééducation exhaustive sur les réseaux sociaux. Il faut une synergie des tous les acteurs de l’éducation nationale : enseignants, administrateurs civils, homme politique, chercheurs, parents d’élèves et élevés pour éviter de telles dérives.
Le tollé médiatique qu’a fait ces vidéos doit nous interpeller en ce sens que l’Éducation concerne tout le monde et que la sanction ne suffit pas, car d’autres sextape peuvent encore heurter notre sensibilité. Ces outils interactifs s’implantent lentement dans le milieu de l’éducation. Pour plusieurs raisons, l’apprentissage des médias sociaux, ou par leur entremise, n’est pas institutionnalisée et s’effectue bien souvent par les enseignants de manière autodidacte.
A l’ère numérique où le foisonnement des médias et réseaux sociaux est incontrôlable, il nous faudra plus d’encadrement, conseils et accompagnement pour un usage responsable de ces outils.
Comportant des enjeux aussi bien techniques qu’éthiques, cette éducation favoriserait l’habileté à utiliser de tels outils. Elle permettrait également la réflexion sur les enjeux liés à la protection de la vie privée des utilisateurs ou des personnes qui s’y retrouvent parfois malgré elles.