Malgré la crise économique relative à la crise sanitaire, le Gabon cherche à infléchir la courbe du chômage et des dettes intérieures et extérieures. Dans un article exploité de Jeuneafrique, le médias francophone livre les défis et les perspectives du nouvel an 2021.
Le pays, qui vient de terminer son programme de mécanisme élargi de crédit (MEDC) avec le FMI, devra aussi rembourser une dette publique qui pourrait s’élever à près de 75 % du PIB en 2021, le « repère risque élevé » du FMI. En juillet, l’agence de notation Moody’s a salué le Gabon pour ses efforts de remboursement de la dette extérieure.
La dette intérieure s’élève, elle, à environ 20 % du PIB et fait actuellement l’objet d’un audit lancé par la présidence, sous la supervision du coordinateur des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, le fils aîné du président Ali Bongo Ondimba. La task force a déjà prévu d’annuler deux tiers de la dette pour l’instant auditée, à la surprise de plusieurs entrepreneurs et alors que la dette avait déjà été validée par les autorités.
Face à l’austérité, Libreville table malgré tout sur une relance, avec des projets comme la Transgabonaise, prévue pour 2023, qui reliera Libreville à Franceville sur plus de 700 km, en partenariat public-privé avec le fonds français Meridiam et la multinationale Arise. Le Gabon compte aussi sur sa zone économique spéciale de Nkok, autre partenariat public-privé avec Arise.