Ce sont les dernières révélations faites dans l’affaire Edgard Kapone. Selon des sources concordantes, le jeune homme de 16 ans répondant au prénom de Prince abusé par son géniteur se serait mis à en faire autant sur son cadet âgé de 10 ans à peine. Une reproduction de schéma déviant aux effets destructeurs pour une famille désormais peuplée de pédophiles et d’homosexuels.
Selon des sources proches du parquet, Prince avait décidé de sortir du silence pour protéger son cadet.« Je ne voulais pas que papa abuse aussi de lui », aurait-il laissé entendre dans la boîte à dénonciations mise en place par le tribunal des mineurs de Port-Gentil. Était-ce encore du remords ou simplement de la jalousie vu qu’il aurait pris plaisir à transformer son frère en objet sexuel tout comme il était auprès de leur père ?
Une situation complexe qui continue de faire réfléchir les autorités judiciaires chargées de faire toute la lumière dessus. « Cette victime reproduit le schéma infligé par le père sur le petit frère. Il le fait soit sous ordre du père, soit volontairement. Il y a les vidéos qui l’attestent », rapporte Gabonreview auprès d’une source proche de l’enquête.
Ce qui est d’ores et déjà certain, c’est qu’on est de l’épilogue tant l’affaire doit avoir des contours inexpliqués et des ramifications insoupçonnées. Pour l’heure, Edgard Kapone a entièrement admis les griefs qui lui sont faits. Cependant, il n’admet avoir abusé que de ses deux fils. Sans dire un mot sur sa fille dont il serait le père de l’enfant qu’elle avait porté. Sa compagne Carine Eyang court toujours le risque d’être inculpée pour complicité bien que passive.
Un réseau obscur mis à nu grâce à la diligence de la Présidente de la juridiction des mineurs de Port-Gentil, Greta Clarielle Marat-Abyla Tchandi.