Alors que Libreville porte encore les signes d’une nuit du 18 février agitée, les communiqués du Procureur de la République et du Chef de la police nationale font état d’un mouvement coordonné par plusieurs petits groupes dans les villes de Libreville, Mouila, Franceville, et Port-Gentil. Sur les faits, plusieurs jeunes gens qui participaient à un mouvement pacifiste de désobéissance ont délibérément décidé de profiter du couvre-feu pour procéder à des actes de vandalisme dans certains quartiers populaires de la capitale.
« Ces personnes ont dressé des barricades sur la voie publique avec des pneus brûlés et toutes sortes d’objets pour entraver la circulation (..) alerté par les habitants les forces de l’ordre se sont aussitôt rendu sur les lieux des infractions. Les personnes qui ont violé le couvre-feu et dressé des barricades sur la voie publique ont accueilli les forces de l’ordre par des jets de pierre et des cocktails Molotov, ces guet-apens coordonné ont entraîné des blessures ces plusieurs » a déclaré le chef d’État major de la Police nationale qui réfute par ailleurs les accusations selon lesquels deux manifestants seraient tombé sous les balles de la police.
Cependant une enquête administrative a été ouverte pour faire la lumière sur le décès dans le quartier PK7 de deux individus qui semble-t-il prenait part aux actes de vandalisme en marge du concert des casseroles.