Le Professeur Lee White fait face à une fronde sans précédent au sein du ministère des Eaux et Forêts. La fronde menée par les dirigeants affairistes du syndicat national des agents des eaux et forêts (SYNAPEF) pourrait coûter au ministre Lee White son fauteuil. Cela semble d’ailleurs être l’objectif des grévistes qui refusent toutes négociations avec leur patron.
Sous ces fenêtres se joue une symphonie de casseroles, le ministre Lee White n’en peut plus, ce chercheur moyen n’est pas une bête politique et ne maîtrise pas les leviers obscurs jadis utilisés par ses prédécesseurs pour se payer la paix parfois au détriment du contribuable gabonais alors il subit.
Ses fautes de gestion de la crise lui sont rejetées en pleine figure par les syndicalistes qui affirment entre deux concerts de casserole que « C’est la tutelle qui a quitté la table du dialogue. Pour éviter d’autres incompréhensions nous nous sommes remis au Premier ministre Christiane Rose Ossouka » déclare Atome Bibang le président du SYNAPEF.
Lee White serait-il incapable de remettre de l’ordre dans son ministère ? La casquette était-elle trop grande pour cet expert inconnu hors des frontières ? La question a le mérite d’être posée devant la trop longue zizanie observée devant ses bureaux et la piètre communication de ce dernier qui déclare tout et son contraire entre deux plateaux télés.
Si le pedigree des responsables syndicaux dont la moitié trempe dans des affaires louches et qui sert parfois de cheval de Troie à ceux qui veulent faire la peau à Lee White est une évidence, la responsabilité ou plutôt l’incapacité de Lee White à mettre de l’ordre dans ses Affaires commence à faire du bruit.