Selon le très informé confrère Mbandja, le « Président Ping et sa dernière garde auraient refusé l’appel au dialogue des membres du conseil national de la démocratie. Membre du parti gabonais du progrès Jean Ping représente t-il encore une force politique au Gabon ?
Son jusqu’au boutisme a eu raison de la fidélité de ses proches qui ont tous quitté le navire. Tous sans exception ont retrouvé leurs écuries politiques avec l’ambition de participer à la vie politique gabonaise dans une forme d’opposition légale et républicaine.
Jean Ping tenu à bout de bras par une presse qui lui est resté fidèle représente t-il encore quelque chose dans l’écosystème politique gabonais quand on sait que même sa désignation en tant que candidat unique en 2016 est entaché d’irrégularités comme l’avait dénoncé l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima.
Si notre confrère prétend que les partis politiques qui ont répondu à l’appel sont des partis « fantoches » quid du parti dont Jean Ping est un simple membre, le PGP qui n’a pas tenu de réunion politique depuis bientôt 20 ans. Opportunément devenu opposant après son éviction pour gestion calamiteuse du centre de développement des entreprises Alfred Nguia Banda a lui aussi donné de la voix. Ce proche du clan présidentielle estime caduque toute forme de dialogue au Gabon. Une sortie qui a eu le mérite d’être relayée par un média bienveillant mais qui en vérité n’a aucun impact sur la vie politique gabonaise tant l’auteur n’a jamais voté ailleurs qu’au parti au pouvoir.