Chasse gardée d’une certaine caste pendant plusieurs décennies, bénéficiaires de primes et avantages insolents par rapport à leurs homologues fonctionnaire de la santé qui sont au front avec abnégation et résilience, les fonctionnaires des régies font encore parler d’eux ces derniers et pour ne pas changer de la manière la plus négative possible.
Ils s’étaient déjà insurgés contre la l’élargissement des « fonds communs » à tous les fonctionnaires de l’Etat estimant qu’eux seuls avaient le droit. La manne des fonds communs pouvait représenter jusqu’à 3 fois le salaire de base d’un individu. Il n’était pas rare de voir des femmes de ménages ou des assistante de direction émarger à 2 millions de francs CFA quand un médecin Bac +7 minimum n’atteignait même pas les cinq cent mille francs.
Manipulés par certains ministres, l’Etat avait néanmoins consenti à préserver une prime d’intéressement aux salariés des régies financières, cette prime encadré par les décrets portants modalités d’évaluation et d’attribution de l’intéressement spécifique servi aux agents des administrations des Douanes, des Impôts, du Trésor et des Hydrocarbures et celui instituant une Prime à la performance budgétaire (PPB) en novembre 2020. Désormais il s’agit d’une prime à la performance adossée aux objectifs. Chose normale dans toute organisation, sauf au Gabon où malgré une incapacité notoire à atteindre les objectifs assignés, les fonctionnaires des régies financières, déjà surpayés ont décidé de faire grève pour exiger en toute illégalité l’octroie d’une prime qu’ils ne méritent pas dans le cas d’espèce.
Bénéficiant de complicité au plus haut niveau de l’Etat et malgré tous les arrangements et dessous de table dont ils sont régulièrement bénéficiaires ( voitures, argent) les responsables syndicaux en tête desquels Sylvain Ombindha Talheywa III, un inspecteur des impôts dont la seule qualité est de parcourir casquette au vent les plateaux de télévision ont décidé de saboter les efforts du gouvernement. Ce dernier habitué à céder aux caprices de ces enfants gâtés va—t-il encore s’aligner devant ce chantage perpétuel ?
Ces derniers jours les responsables des différents syndicats des régies financières font des pieds et des mains pour rallier à leur cause égoïste certaines corporations professionnelles et politiques en vain. La majorité des fonctionnaire qui n’ont pas le bonheur d’appartenir aux régies financières et le reste de la population qui fait face en cette période aux pires difficultés semblent las des caprices de Sylvain Ombindha et de ses petits camarades.