Le fils d’Omar Bongo qu’on disait très proche de son oncle paternel sera absent des obsèques de ce dernier dans le Haut-Ogooué. La raison de ce drame ? Le refus par les forces de défense gabonaise de laisser les 59 militaires congolais armés qui accompagnait l’héritier d’Omar Bongo Ondimba.
Les militaires en poste à la frontière gabon-Congo sont habitués aux frasques d’Omar Bongo junior et aux incursions armées d’une partie de l’armée congolaise qui l’accompagne en territoire gabonais. Des incursions qui ailleurs auraient déclenché des crises diplomatiques, mais quand on a le privilège de s’appeler Bongo Ondimba et d’ être le petit-fils de Denis Sassous Nguesso on peut tout se permettre, du moins jusqu’à ce jour.
Alors qu’il devait prendre part aux obsèques de son oncle décédé le dimanche dernier, le dernier fils connu d’Omar Bongo Ondimba s’est pointé à la frontière dans un cortège d’une cinquantaine de gros véhicules japonais et d’une garde prétorienne d’environ 60 militaires. (Certaines sources parlent de 100)

Côté Gabon on précise que la délégation attendue du Congo voisin était composée d’Omar Denis Junior, Antoinette Sassou, la première dame du Congo, et bien évidement quelques personnel de compagnie rien à avoir avec la centaine de gens armés qui s’est pointée devant le poste frontière ce 24 avril 2021.
Devant le refus catégorique des autorités gabonaises de ne pas se laisser imposer les désirs du petit prince, Antoinette Sassou et Omar Denis ont rebroussé chemin après avoir passé la moitié de la journée dans des véhicules blindés. Peut-on aisément permettre à un individu fusse-t-il, le fils d’Omar Bongo Ondimba de se promener avec des centaines de miliciens étrangers armés dans le Gabon? Le Congo de Sassou l’accepterait-il ?