En proie à des violences meurtrières, quotidiennes et sans précédent, les populations de cette région du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) se sente abandonné par le pouvoir de Kinshasa en campagne pour une candidature illégale au Conseil de sécurité de l’ONU.
Si le Président Tshisekedi est plus préoccupé par la représentation de son dans le système des nations unies, les populations de l’est et du nord-est de son pays vivent mal le manque d’intérêt des nouvelles autorités congolaises à propos de leurs conditions de vies .« incapable de mettre la paix dans son pays, Tshisekedi veut faire quoi au Conseil de sécurité de l’ONU » pour l’opposition congolaise en exil la situation en RDC devrait être un sujet de préoccupation pour le Conseil de sécurité, ce qui disqualifie le pays à siéger dans une telle institution.
Au contraire il s’agit pour les autorités congolaises de faire une introspection des politiques menées à l’intérieur du pays. Croire que par sa présence en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité la RDC va régler ses problèmes de sécurité est une mauvaise interprétation que les autorités congolaises font du rôle de cet organe centrale du système des nations unies.
La RDC est un grand malade qui a besoin de soin, c’est ce à quoi devrait s’atteler les autorités congolaises.
Le président Félix Tshisekedi avait décrété le 6 mai l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, pour venir à bout des groupes armés qui sévissent dans ces régions frontalières du Rwanda et de l’Ouganda. Pourtant, luundi, plus de cinquante personnes ont été tuées dans un nouveau carnage en Ituri.
L’identité des assaillants n’est pas connue, mais la région connaît de fortes tensions communautaires. Le gouvernement n’a fait aucune déclaration publique sur cette tuerie, préférant jouer au semeur d trouble au sein de l’Union africaine.