C’est le constat sans appel qui se profile à l’horizon, un parti au pouvoir plus fort et plus rassembleur que jamais. Fort de toutes les trahisons qui ont émaillé son histoire, le parti politique d’Omar Bongo semble aujourd’hui plus fort que jamais.
« Ils reviennent tous à la maison, après Cinq ans d’errance dans une opposition sans autre projet que le mépris d’une partie de la population qui ne pense pas comme elle » s’exclame Dieudonné, militant du parti démocratique gabonais ( PDG) depuis près de 20 ans. Si le discours est rempli d’émotions, les faits semblent approuver les dires de notre témoin.
Le parti au pouvoir rassemble plus que jamais, alors qu’on ne donnait pas cher de sa peau il y a quelques mois. Sous l’emprise des proches de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, le PDG était voué à mourir au profit de petits partis satellite bourré d’argent dont le but ultime était de porté Brice Laccruche Alihanga à la présidence de la république.
Mais d’Arsène Nkoghé au SDG les dés ont changé, tous ont rejoint la majorité, de gré ou de force. Les anciens ténors du parti au pouvoir qui s’étaient égarés hors du parti sont tous de retour, chacun selon ses termes, on parle dorénavant de fusion absorption. Oublié les discours enflammés de la campagne de 2016, l’heure est dorénavant au dialogue.
Certains observateurs n’excluent pas un retour dans les rangs du parti au pouvoir de Jean ping qui s’en était éloigné après que certaines de ces affaires louches aient été démantelées.