Premier déserteur de la coalition pour la nouvelle république de l’ancien candidat Jean Ping qu’il a abandonné sans tambour ni bruit comme ses prédécesseurs l’ancien Premier ministre Eyeghe Ndong ou le Rene Ndemezo’o, Alexandre Chambrier déroule tranquillement le programme dicté par ses réseaux congolais : Se mettre en campagne avant l’heure.
Chambrier reproduit les mêmes faits et gestes que Jean Ping, aller en campagne deux ans avant le terme, alors que l’opposition politique à laquelle il appartient est morcelée de toutes parts. Comme Jean Ping Alexandre Barro Chambrier dont l’aura n’a jamais dépassé le quartier Glass s’érige déjà en victime. L’émotion fait vendre.
Son récent séjour dans le haut-ogooué se serait soldé par des bousculades soit disant commandité contre sa personne. Si cela est avéré, il s’agit d’une initiative absurde qui n’honore pas leurs auteurs. Car Barro Chambrier qui n’a pu se faire élire dans le 4e arrondissement sur un siège qu’il a toujours occupé quand il était au PDG est une quantité négligeable. Et ce ne sont pas ses tournées présidentielles largement relayées par la presse de l’opposition qui vont y changer quelque chose.
De toutes les analyses connues à ce jour les choses sont claires, l’opposition gabonaise va vers un échec en 2023, la débandade de ceux et celles qui ne jurent que par Jean Ping n’est que l’épilogue de ces faits.
Le narratif que tente d’imposer Alexandre Calimero Chambrier est celui d’une personnalité populaire qui serait empêchée de faire sa politique. Une chose fausse.