Les diatribes enflammées et proches de l’injure, les postures populistes et opportunistes des Chambrier, Missambo, Myboto, Nzouba et cie ne font pas oublier à l’opinion publique que ces personnalités sont toutes des transfuges du PDG, le parti au pouvoir quand leur engagement à l’opposition n’a pas été tout simplement dicté par la frustration de ne plus faire partie du très convoité « premier cercle »
D’ailleurs l’engagement dans l’opposition de Jean Ping contre ceux qu’ils qualifiaient de cafards avait été guidé par une seule et unique chose, la perte des juteuses rétro-commissions qu’il empochait sans vergogne sur le dos du contribuable gabonais.
Alexandre Barro Chambrier qui partage son ADN avec la timidité et l’impopularité doit son engagement dans l’opposition à une expulsion manu militari du parti au pouvoir, Parti du PDG avec sa part d’héritage ces gémissements n’avaient pas suffi à attendrir les tenants du pouvoir qui n’en voulaient plus dans leurs rangs.
Idem pour Guy Nzouba Ndama qui s’est vite ravisé des discours enflammés depuis qu’il a contribué au tribalisme amer et à la dictature de la coalition pour la nouvelle république. L’histoire des tenants de ce qui reste l’opposition gabonaise se résume ainsi à ça : de la frustration naît un subite engagement pour un peuple qu’on a longtemps piétiné quand ils jouissaient des privilèges du « Premier cercle »
Que dire de Paulette Missambo dont le seul bien est selon ses partisans qui ne sont pas à une malhonetete près, est d’avoir « construit des écoles » les habitants de Lastourville rient doucement quand ils voient cette ancienne intouchable se pavaner dans leurs ruelles affublées des pagnes d’une opposition dont elle a combattu les idées la grande majorité de sa vie
Voici donc les aspirations légitimes de l’opposition gabonaise prises en otage par des milliardaires issus du parti au pouvoir qui n’ont pas d’autres convictions politiques qu’exister sur la scène publique.
La pauvre opposition sans moyens assiste à ce spectacle sans mot dire, il faut pour leur défense avouer que les gabonais, malgré leurs discours sur les réseaux sociaux ne militent que chez les riches. Ce n’est pas Richard Moulonga de l’Arena, grand compagnon de route de plusieurs décennies de Pierre Mamboundou, seul opposant connu à ce jour au Gabon, qui dira le contraire.
Ce dernier qui a passé sa vie dans l’opposition est incapable de réunir plus de cinq personnes dans une cabine téléphonique, alors que certains activistes sont près, au moins dans leurs mots à donner leurs vies pour un beau fils d’Omar Bongo dont les enfants continuent a s’engraisser dans le système qu’il fait semblant de combattre. Ou sont donc les vrais opposants ?