L’ancien président de la Commission de l’Union Africaine et beau fils d’Omar Bongo Ondimba ne vivrait-il pas dans une autre dimension, où ne serait-il pas victime d’un traumatisme psychique lié à l’échec du plan commun d’une partie de l’opposition dont il était le chef, contre les institutions de la République ?
Sa dernière sortie loin d’être un sujet d’analyse politique sonne comme le caprice d’un vieux monsieur gâteux à qui l’âge autorise toutes sortes de « sorties de route ». Inconsolable après la défection de ses rangs de ceux qui ne l’avaient pas encore renié officiellement, l’ancien candidat à l’élection candidat à la présidentielle de 2016 fait feu de tout bois. Son dernier passe-temps favori semble être de lire les faits divers et de leurs trouver une connotation politique à son avantage.
C’est ainsi que l’incendie à Okondja de la villa de l’ancien ministre des finances d’Omar Bongo, Dieu Jean Pierre Lemboumba Lepandou lui a permis sans vergogne de se mettre en valeur à travers les mêmes sempiternelles éléments de langage, qui font dire à certains de ses anciens fidèles lieutenants que l’homme n’a rien perdu de la frustration personnelle et égoïste qui l’a conduit à se présenter face à Ali Bongo Ondimba.
Sans esquisser le moindre rire, le chef de coalition pour la nouvelle république en a appelé à la communauté internationale suite à l’incendie de la villa de Jean-Pierre Lemboumba-Lepandou, ancien ministre des finances d’Omar Bongo, intermittent entre l’opposition et la majorité.
Une attitude comique qui a autorisé toute sorte de blagues sur les facultés mentales de Jean Ping. Comment est-on arrivé à en appeler, sans que ce ne soit la scène d’un film comique, à la communauté internationale après l’incendie d’une maison ?