Bousculée depuis les révélations sur les très forts soupçons de surfacturations et de rétro commissions liées aux chantiers de la route pk5-pk12, l’entreprise Colas ne manque plus de culot.
Après avoir acheté une campagne de presse auprès de différents médias dont Gabonreview, échos du nord ou encore direct infos Gabon pour s’attaquer à la taskforce dont l’efficacité a déjà été démontré (750 milliards d’économie NDLR), un nouveau stratagème est mis en place.
L’entreprise française joue la carte du chantage à l’emploi. Il est ainsi question de faire entendre qu’elle serait, du fait du traitement dont elle fait l’objet, sur le point de quitter le pays laissant ainsi plusieurs centaines de compatriotes sur la paille.
Ce qui apparaît peine perdue tant les montants sur le chantier incriminé seraient mirobolants. Selon des informations recueillies par notre rédaction, le préjudice pour l’état et les concitoyens avoisinerait les 25 milliards de Francs CFA.
A noter que le groupe Colas et ses dirigeants n’en sont pas à leur première tentative en la matière. En effet, l’actuel directeur général de Colas était à la tête de Bouygues Energie et Services qui avait plié bagage en 2017. Les méthodes cavalières du directoire avaient alors fait un scandale dans le pays car, après avoir pris le soin d’extirper discrètement son personnel expatrié, la direction avait annoncé la décision de fermeture de la société à ses 200 employés par visioconférence.
Dans ce dossier épineux, il est question de ne pas laisser une entreprise ultra rentable profiter de centaines de familles pour ne pas assumer le remboursement de l’argent de centaines de milliers de contribuables.