ncapable d’être député, Barro se rêve président
Les élections présidentielles sont régulièrement le théâtre des candidatures les plus farfelues. Bon nombre de candidats,incapables de mobiliser ne serait ce que 500 personnes, se rêvent à devenir le numéro un au Gabon.
“Leur seule force se compte sur les réseaux sociaux où l’anonymat amène les internautes à se positionner systématiquement anti-pouvoir.” analyse un député, membre d’un parti d’opposition. Pour cet homme politique, “la vérité des urnes est autre que celle d’internet. Regardez Chambrier, qui acclamé par quelques comptes sur Facebook, s’est fait balayer sur le siège de député que sa famille possédait depuis des décennies.”
En effet, la popularité digitale n’a rien à voir avec la réalité des urnes où les électeurs votent sur un programme. Programme quasi-inexistant pour une grande majorité des candidatures. L’opposition se limitant à surfer sur les faits divers de la société pour prendre des positons plus populistes les unes que les autres n’apporte jamais aucune solution de fond.
Lors des dernières présidentielles, seuls deux candidats proposaient un programme et un projet de société: Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba. Pour les autres, les populations ont eu droit aux mêmes slogans racoleurs du type: “a l’abri de la peur et du besoin”, de la même veine que le “tous sauf un fang” créé par Nzouba Ndama.
Comment expliquer qu’un personne incapable de mobiliser moins de dix milles personnes pour lui puisse se penser avoir les épaules pour accéder à la fonction supreme? La mégalomanie peut-être ? Ou la force apportée par des puissances extérieures ?
Cette candidature ne fera qu’un feu de paille à l’image de celle de Mike Jocktane, Ben Moubamba et consort, à moins qu’une fois n’est pas coutume, les alliances contre-nature ne se lient pour le “partage du gateau”.