Plusieurs leaders syndicaux l’affirment en privé, la grande majorité d’entre eux fait le jeu de l’opposition politique, d’ailleurs certains appartiennent à ce qu’il convient désormais d’appeler « le plan commun ». Selon des sources très sûres, certains membres du bureau du syndicat de l’éducation nationale auraient reçu de la part Paulette Missambo de quoi « tenir » contre le méchant gouvernement.
La majorité silencieuse de l’opinion publique avait cessé d’être dupe en voyant Marcel Libama endosser au gré de ses humeurs la veste de porte-parole de Jean Ping ou celle de membre d’une confédération syndicale. Sans que ce mélange de genre ne lui soit reproché. par les forts en thèmes qui peuple les réseaux sociaux gabonais
Les petites combines entre les responsables de l’opposition en manque de visibilité et les leaders syndicaux avides d’argent datent de Mathusalem au Gabon. D’ailleurs, certains membres du gouvernement disputent cette pratique avec Paulette Missambo, Puisque 3 membres du gouvernement auraient aussi financé deux syndicats dont celui du jeune premier des régies financières.
L’objectif pour tous les sponsors de ces « professionnels de la grève » est « d’emmerder la présidence » comme l’a exigé un des bailleurs de fonds. En privé un acteur syndical bien que reçu de l’argent de Paulette Missambo s’est fendu d’une rédaction hilarante : « C’est au Gabon, une Paulette Missambo peut parler de la situation de l’éducation, mais quand on s’adresse à un des couillons qui prennent Jonas Moulenda pour un érudit rien d’étonnant. Que Missambo nous parle des terrains de l’IPN donné gracieusement à ses parents »
De Paulette Missambo à Alexandre Barro Chambrier, l’opposition gabonaise semble déjà avoir abdiqué à prendre le pouvoir par les urnes, d’où toutes les combines dont nous sommes témoins ces derniers jours pour créer les conditions d’une fronde sociale face à laquelle certains se croient à l’abri à force de Like Facebook.