Plus d’une semaine après avoir menacé les Gabonais d’une guerre civile, Jean Ping, président élu des réseaux sociaux n’est toujours pas inquiété, à croire qu’il sert les objectifs du parti au pouvoir au sein de l’opposition. Le gouvernement par la voix de son porte-parole a condamné ces propos en les qualifiants de « séditieux » mais ça ne suffit pas.
Les propos de Jean Ping sur France24, même s’il tente vers la fin de l’interview de botter en touche en assumant difficilement de dire les termes sont assez explicites pour conduire les autorités gabonaises à ouvrir une enquête judiciaire et à faire taire un personnage qui n’a d’envergure le tapis rouge que lui déroulent les médias de l’opposition, et ceux de la France.
Sinon pour le Gabonais lambda, « Jean Ping est juste amuseur public » Une espèce de clown dans le paysage politique à qui ont permet toutes sorte de dérapages. Jusqu’à quand ?
Les prisons gabonaises sont remplies de personnes qui ont fait et dit moins que ça. Ping n’est pas au-dessus des lois gabonaises, il est temps qu’il assume, comme Bertrand ZIBI, Massavala avant lui.