Sa nomination en mai 2018 à la tête de Gabon Oil Company avait fait rire tous les spécialistes du secteur pour deux raisons :La première était que ce bonhomme sans compétences remplaçait à ce poste Arnauld Calixte Engandji, la seconde est que les plus avisés avaient compris que la nomination de Patrichi Tanasa obéissait à un schéma dans lequel il fallait un maboule à la tête de GOC.
Un simple d’esprit qui ne poserait jamais aucune question et qui ne remettrait jamais en cause les demandes les plus farfelues de son mentor Brice Laccruche Alihanga. Car c’est de ça qu’il s’agit et seul Patrichi Tanasa qui prenait plusieurs millions de FCFA par mois de prime semblait ne pas avoir compris son rôle au sein du système BLA.
Insécure et faible intellectuellement, il a passé son temps à la tête de la GOC a combattre l’ombre d’Arnauld Engandji. Tous les salariés qui avaient le malheur d’être estampillés proches de l’ancien ADG ont vu leurs prérogatives réduites comme peau de chagrin. Il fallait faire de la place aux « Ajeviens ». Une grand partie de l’opinion publique s’en souvient.
Rien à voir avec l’image de Patrichi que Gabon média time veut vendre à l’opinion publique gabonaise, celle d’une petite victime qui n’a rien fait. Pourtant, les traces des détournements de Patrichi Tanasa sont nombreuses au Gabon et ailleurs notamment en ile Maurice où ce dernier détient des comptes bancaires selon certaines longues bouches de GOC.
À la tête de la GOC Patrichi Tanasa a rempli son rôle, vider les caisses de la société pour son compte et celui de son mentor.