La récupération nauséabonde de la prise d’otage de Mandji, qui a coûté la vie au preneur d’otage et a fait plusieurs blessés par balles, dont deux gendarmes, est un exemple de la déchéterie qu’est devenu l’espace public gabonais. Un espace où, au nom d’une croisade pour le pouvoir, on peut tuer, violer, assassiner et menacer de créer le deuil dans les familles gabonaises, simplement parce qu’on est contre le gouvernement.
Les propos de Monsieur Maganga Moussavou, à qui il ne serait pas injurieux de rappeler que moins de 1000 personnes ont voté pour lui en 2016, sont une honte pour la classe politique gabonaise qui devrait se désolidariser de ces postures minables d’hommes politiques en quête de visibilité. Des gens qui poussent toujours plus loin le curseur de l’indécence.
Comment peut-on célébrer un criminel qui a failli endeuiller 4 familles au nom d’une supposée revendication sociale ? Comment peut-on, au mépris de la souffrance des familles des victimes de cette violente prise d’otage, dresser une couronne sur la tête d’un individu qui a tenu en joue plusieurs personnes avec un fusil ?
Pierre Claver Maganga Moussavou ne mérite pas de faire partie de la classe politique gabonaise. Son minable bilan aurait dû le contraindre au silence depuis des années. Oui, il y a eu un mort, mais ce mort a commis un crime, en tirant sur des gendarmes qui se sont défendus en situation de légitime défense.
Et rien ne doit justifier cette récupération médiocre d’un homme politique médiocre qui se met au niveau des prétendus activistes de Facebook, dont le seul métier est d’entretenir quelques jeunes désœuvrés au like facile.