Les incidents survenus à Lastourville le 23 août et à Mouila portent, selon certaines sources, la marque de Paulette Missambo et de ses proches.
Ces troubles visent manifestement à perturber la tenue des élections prévues ce samedi 26 août. À Lastourville, un groupe de jeunes désœuvrés, affiliés à l’Union Nationale, a érigé des barricades au centre de la ville avant de les incendier.
À Mouila, ce sont des femmes, probablement manipulées et inspirées par celles de Makokou, qui ont décidé de bloquer la voie publique, entravant ainsi la libre circulation des biens et des personnes. Ces actes constituent des infractions passibles de sanctions judiciaires et semblent être des tentatives de l’opposition gabonaise pour exacerber une situation déjà tendue depuis la divulgation de l’enregistrement d’une conversation entre Albert Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier.
Dans cette conversation, les deux hommes planifient la déstabilisation des institutions de la République avec le soutien du Congo et de la Côte d’Ivoire. Les violences urbaines en cours sont tout sauf spontanées. Il incombe aux autorités de prendre leurs responsabilités avant que les populations ne se tournent vers les véritables commanditaires, qui semblent être les membres de la plateforme Alternance 2023.